samedi 5 octobre 2013

Vernissage "D'en Haut" de Jean Paul Réti

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je vais vous présenter un deuxième vernissage auquel j’ai assisté jeudi dernier, celui de Jean Paul Réti à la galerie Lazarew de Paris.

 L’artiste se défini lui même comme un « faiseur d’objet » et c’est effectivement une impression qui m’est venue lors du vernissage : cette exposition, intitulé « D’en Haut » présentait des sculptures, souvent accroché au mur avec un cadre tel un tableau, mais avec des éléments en 3 dimensions sortant de ce cadre.


reti lazarew


Voici une des œuvres qui furent présenté lors du vernissage, qui était comme il le semble sur cette photo, prise accroché à un mur, avec une vue de l’arbre d’en haut, en écho au titre de ce vernissage.

Comme on peut le voir d’emblée, les ombres et jeux de lumières ont une importance cruciale dans les œuvres de l’artiste ; l’éclairage est ici en fait une partie de la sculpture à part entière.

Cela est d’autant plus important que dans chacune de ces œuvres, le sol donne une impression de froideur et de dureté, ici sans ornement, et participe donc à mettre en valeur les formes qui se dessinent en 3 dimensions, ainsi que leurs ombres.
Dans d’autres œuvres, le sol montre parfois des signes d’activité humaine, tracé de routes ou tunnels, mais cela est toujours de couleur sombre, donnant à la sculpture un sentiment d’être figé dans le temps.

Les arbres sont un élément récurent dans l’œuvre de l’artiste, et on les retrouve dans de nombreuses sculpture, et peuvent être l’élément central, comme c’est le cas ici.
Ces arbres ne sont toutefois que rarement représenté seuls et il y a souvent un objet, comme un rappel de l’activité humaine, ici la chaise de jardin accroché dans une des branches.



Voici une autre œuvre présenté par Jean Paul Réti lors du vernissage.

Dans cette œuvre, le point de vue change, l’œuvre est posé à l’horizontale, et non plus accroché à la verticale.

Ce que je trouve intéressant ici est la manière dont est rappelé l’activité humaine : on trouve  des matériaux représentés sur cette sculpture comme si on avais révélé une tranche dans le sol, à quelques mètres de profondeur.

On peut ici faire une lecture qui serait de voir la nature représenté par l’arbre, continuant de vivre et immuable dans le temps, tandis que notre activité, se perd à travers les âges, et qu’a moins de creuser profondément, notre passé reste invisible à nos yeux.

Ainsi, en plus de l’ombre, le temps fais figure d’élément essentiel dans les œuvres de l’artiste, et nous impose de relativiser notre présent et son importance.


Pour terminer, j’ajouterais que je ne peux encore une fois que vous conseiller d’aller voir ces œuvres à la galerie Lazarew, d’autant plus qu’elle ne sont visible sur ces photos que sous un seul angle, alors que c’est en multipliant les points de vue que l’on parviens à capter la richesse de ces sculptures.

J’espère que vous aurez apprécié cet article et je vous retrouve prochainement !

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