Bonjour à tous,
Aujourd’hui je vais vous présenter un deuxième vernissage
auquel j’ai assisté jeudi dernier, celui de Jean Paul Réti à la galerie Lazarew
de Paris.
Voici une des œuvres qui furent présenté lors du vernissage,
qui était comme il le semble sur cette photo, prise accroché à un mur, avec une
vue de l’arbre d’en haut, en écho au titre de ce vernissage.
Comme on peut le voir d’emblée, les ombres et jeux de
lumières ont une importance cruciale dans les œuvres de l’artiste ;
l’éclairage est ici en fait une partie de la sculpture à part entière.
Cela est d’autant plus important que dans chacune de ces
œuvres, le sol donne une impression de froideur et de dureté, ici sans
ornement, et participe donc à mettre en valeur les formes qui se dessinent en 3
dimensions, ainsi que leurs ombres.
Dans d’autres œuvres, le sol montre parfois des signes
d’activité humaine, tracé de routes ou tunnels, mais cela est toujours de
couleur sombre, donnant à la sculpture un sentiment d’être figé dans le temps.
Les arbres sont un élément récurent dans l’œuvre de
l’artiste, et on les retrouve dans de nombreuses sculpture, et peuvent être
l’élément central, comme c’est le cas ici.
Ces arbres ne sont toutefois que rarement représenté seuls
et il y a souvent un objet, comme un rappel de l’activité humaine, ici la
chaise de jardin accroché dans une des branches.
Voici une autre œuvre présenté par Jean Paul Réti lors du
vernissage.
Dans cette œuvre, le point de vue change, l’œuvre est posé à
l’horizontale, et non plus accroché à la verticale.
Ce que je trouve intéressant ici est la manière dont est
rappelé l’activité humaine : on trouve des matériaux représentés sur cette sculpture comme si on
avais révélé une tranche dans le sol, à quelques mètres de profondeur.
On peut ici faire une lecture qui serait de voir la nature
représenté par l’arbre, continuant de vivre et immuable dans le temps, tandis
que notre activité, se perd à travers les âges, et qu’a moins de creuser
profondément, notre passé reste invisible à nos yeux.
Ainsi, en plus de l’ombre, le temps fais figure d’élément
essentiel dans les œuvres de l’artiste, et nous impose de relativiser notre
présent et son importance.
Pour terminer, j’ajouterais que je ne peux encore une fois
que vous conseiller d’aller voir ces œuvres à la galerie Lazarew, d’autant plus
qu’elle ne sont visible sur ces photos que sous un seul angle, alors que c’est
en multipliant les points de vue que l’on parviens à capter la richesse de ces sculptures.
J’espère que vous aurez apprécié cet article et je vous
retrouve prochainement !
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